
Gravir le mont Fuji est une expérience inoubliable. Ce volcan majestueux, symbole du Japon, attire chaque année des milliers d’aventuriers en quête de panoramas spectaculaires, de défis personnels et de moments de recueillement au sommet du pays. Situé entre les préfectures de Shizuoka et Yamanashi, le Fuji culmine à 3 776 mètres d’altitude, faisant de lui le point le plus haut de l’archipel nippon.
Il existe quatre voies principales pour atteindre le sommet :
C’est l’itinéraire le plus populaire, départ depuis la 5e station Subaru Line. Facilement accessible depuis Tokyo (via Kawaguchiko), il est bien équipé avec de nombreux refuges. Il est réputé pour ses vues exceptionnelles sur le lever de soleil.
Moins fréquenté que Yoshida, il offre une belle expérience de forêt dense jusqu’à mi-parcours, avant de rejoindre le Yoshida Trail vers le sommet. Le départ se fait de la 5e station Subashiri.
Le plus long et le plus exigeant. Départ à 1 440 m, il n’y a que peu de refuges, mais c’est le chemin le plus paisible. Il est idéal pour ceux qui veulent une véritable immersion avec peu de monde.
Le plus court vers le sommet en distance, mais aussi le plus raide. Bien pour les personnes en bonne condition physique qui cherchent une ascension rapide.
La saison officielle d’ascension s’étend de début juillet à début septembre. C’est la seule période pendant laquelle les sentiers sont sécurisés, les refuges ouverts et les conditions météorologiques relativement stables. En dehors de cette fenêtre, l’accès est fortement déconseillé en raison des risques climatiques (neige, vent fort, verglas).
Le mois d’août offre souvent le climat le plus stable. Privilégier une montée en semaine pour éviter la foule, surtout autour du 11 août (jour de la montagne au Japon).
Aucune expérience d’alpinisme n’est requise, mais l’effort reste intense. Prépare-toi à une montée de 5 à 8 heures et une descente de 3 à 5 heures. Une bonne forme cardiovasculaire et une habitude à la marche sont recommandées.
Beaucoup choisissent de gravir de nuit pour admirer le lever du soleil (Goraikou) au sommet. Cela implique un départ tard le soir et une marche dans l’obscurité jusqu’à l’aube. Cette option requiert prudence, lampe frontale et pauses régulières pour s’acclimater à l’altitude.
D’autres préfèrent monter le jour, s’arrêter dans un refuge à mi-parcours pour la nuit, puis reprendre l’ascension tôt le matin.
Les refuges sont présents principalement sur les sentiers Yoshida et Fujinomiya. On y trouve des repas simples, des boissons, des toilettes (payantes), et un abri contre le froid. La nuit coûte environ 7 000 à 9 000 yens, repas inclus.
Attention au mal des montagnes : il peut apparaître dès 2 500 mètres. Monte lentement, reste hydraté et repose-toi aux stations supérieures. Si les symptômes deviennent sévères, il vaut mieux redescendre.
Elle est physique mais accessible. La pente n’est pas technique mais l’altitude rend la progression difficile. La fatigue et le froid sont les principaux obstacles.
Oui, les sentiers sont bien balisés. Mais mieux vaut être bien informé, surtout en cas de changement météo.
L’accès est gratuit, mais une contribution volontaire de 1 000 yens est encouragée pour la préservation de la montagne. Prévois aussi le budget pour transports, refuges, nourriture.
Depuis Tokyo, la gare de Shinjuku propose des bus directs vers Kawaguchiko ou la Subaru Line 5th Station. Le trajet prend environ 2h30.
Oui, surtout en août. Les places sont limitées. Certains sites proposent une réservation en anglais.
L’ascension du mont Fuji n’est pas une simple randonnée : c’est une véritable expérience spirituelle et physique. Avec une bonne préparation, un équipement adapté et une planification judicieuse, chacun peut relever ce défi et atteindre le sommet. Gravir le Fuji, c’est découvrir le Japon autrement, au rythme de ses pas, entre ciel et volcans.
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